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Maillard son épouse, desquels on a transporté les mausolées dans cette église, afin que les restes des bienfaiteurs soient en perpétuelle vénération dans le lieu même qui doit son existence à leurs bienfaits.

Rue de la Fraternité.À l’angle-nord de cette rue étoit l’ancien hôtel de l’abbaye d’Ogny, fondée en 1106, par Milon de Frolois, sous la règle de Ste. Geneviève, et à laquelle succéda en 1609 le couvent des Carmélites, fondé à Dijon par Anne de la Lobere, l’une des compagnes de Ste. Thérèse. Le portail de cette église est d’une riche architecture ; les dessins en furent donnés par Tassin[1] ; la gravure en existe dans un des cartouches du plan de Dijon, par Miquel, professeur aux écoles d’artillerie d’Auxonne.

  1. Nicolas Tassin, né à Dijon, étoit un géographe exact et laborieux ; l’abbé Lenglet dit qu’il dégagea la géographie de l’obscurité où elle étoit auparavant, et que son travail est encore estimé par les maîtres ; ses premières cartes datent de 1631, les dernières de 1667.