Page:Girault - Manuel de l'étranger à Dijon, 1824.djvu/185

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(166)

avoient une maison dans le XIII.e siècle, et nous suivrons la rue Sainte-Anne, autrefois des Crais.

Rue Ste Anne.Les religieuses de Tart, dont le monastère fut fondé dès 1131, avoient une suprématie sur beaucoup de communautés de filles de l’ordre de Saint Bernard. Comme première maison de filles de l’ordre de Cîteaux, elles tenoient chaque année à Tart un chapitre général ; mais exposées dans leur village aux malheurs qu’entraînent les guerres, voyant leur abbaye ruinée par l’armée de Galas, elles obtinrent leur translation à Dijon vers le milieu du XVII.e siècle.

Leur église est une rotonde parfaitement éclairée, et dans les plus belles

    mars 1314, protestant de son innocence, et ajournant le Pape et le Roi de France à comparoître devant Dieu dans l’année. Que cette prédiction soit vraie ou fausse, toujours est-il que le Pape et le Roi ne passèrent pas l’année qui vit périr au milieu des bûchers 73 templiers, pour des crimes dont il n’est pas encore prouvé qu’ils étoient coupables.