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Ainsi Dijon doit à Jean de Cirey de lui avoir apporté l’art de l’imprimerie, que, sur la fin du dernier siècle, les presses de MM. Causse et Frantin ont mis en honneur dans cette ville.

Rue Porte-d’Ouche.Vous reconnoissez sans doute la Porte d’Ouche, devant laquelle nous avons déjà passé ce matin ; la rue Porte d’Ouche qui y aboutit, est une rue marchande, à laquelle aucun souvenir ne se rattache. Au sud-est étoit la tour de Guise, élevée dans le temps de la Ligue, par les ordres et les soins de la maison de Lorraine, qui commandoit despotiquement en Bourgogne ; elle fut édifiée pour la défense de la Porte d’Ouche, dont elle joignoit les Tourelles, seul quartier de la ville qui n’étoit pas couvert par des ouvrages de fortifications.

À cette tour étoit adossée la communauté du Refuge, aujourd’hui cazerne de la garde départementale, et dont les autres bâtiments sont affec-