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des maisons des Filles de Vincent de Paule à Dijon. Les institutions utiles sont les seules qui soient assurées de survivre à toutes les opinions, aux commotions des empires, aux secousses des révolutions ; aussi les établissemens de Vincent de Paule sont-ils les premiers qu’on se soit empressé de rétablir (décr. du 27 prairial IX) ; ces filles respectables qui vont chercher les malheureux dans leurs réduits, qui dirigent sur eux les aumônes du riche et les soins du pauvre, qui apportent aux malades les secours, les remèdes, les consolations, nous représentent le spectacle de la bienfaisance et de la philantropie réunies à la religion.

Cet établissement n’est pas le seul qui soit institué en faveur de l’humanité souffrante et malheureuse. La société de la Miséricorde, qui autrefois distribuoit des secours en bois et charbon aux indigens, des confitures et des sirops aux malades, des aumônes aux pauvres honteux, établie dès 1658, supprimée comme toutes les confrai-