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lorsqu’il fut frappé d’apoplexie le 29 mars 1793[1].

Ainsi avoient été atteints par la mort les savans D. Pommeraye et D. Caffiaux, historiographes des provinces de Normandie et de Picardie ; le P. Maimbourg, le P. Ange, l’érudit Salmon, et tant d’autres.

  1. Son neveu et son élève, Philippe-Daniel Duboy-Laverne, né à Tréchâteau, département de la Côte-d’Or, le 17 septembre 1755, mort à Paris le 13 novemb. 1802, étoit directeur de l’imprimerie de la république. Lors de la suppression des monastères, il rendit à son oncle les secours qu’il en avoit reçus dans sa jeunesse, et lui prodigua tous ses soins. L’élève de D. Clément devoit être un homme instruit ; aussi Duboy-Laverne étoit-il lié avec tous les savans de la fin du XVIIIe. siécle ; l’un d’eux, M. Sylvestre de Sacy, a publié son éloge. On doit à Duboy-Laverne, les tables de 9 vol. des Mémoires de l’académie des inscriptions et belles-lettres ; il tira la typographie orientale de la poussière dans laquelle elle restoit ensevelie, depuis un siècle, dans l’imprimerie du Louvre ; il exécuta plusieurs belles éditions qui lui assignent un rang parmi les meilleurs typographes.