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rabeau[1], et la chevalière d’Éon y furent quelque temps renfermés ; c’est aujourd’hui la caserne de la gendarmerie impériale, et de l’état-major de la 21.e légion de cette arme qui s’étend sur les départemens de la Haute-Marne, de la Côte-d’Or, de Saône et Loire et de l’Ain.

    d’avoir trempé dans le plan formé par Ie cardinal Albéroni, pour enlever la régence au Duc d’Orléans, et en conséquence il fut arrêté et conduit en 1718 à la citadelle de Dourlens ; la duchesse son épouse fut amenée au château de Dijon, où elle resta deux années ; ce fut pour elle qu’on fit bâtir le pavillon qui est au fond de la cour. Rendue à la liberté, en 1720, la duchesse du Maine se retira à Sceaux, et dans cette retraite la suivirent les sciences et les arts qu’elle ne cessa d’encourager, de protéger, de cultiver elle-même, jusqu’à sa mort arrivée le 23 janvier 1753. Son portrait est gravé par Crespy et Desrochers.

  1. Le comte de Mirabeau s’étoit évadé du fort de Joux, où il avoit été renfermé, pour suivre à Dijon sa Sophie (née de Ruffey, épouse du marquis de Monnier, premier président de la chambre des comptes de Dôle),