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le gouvernement de la Guyenne contre celui de Bourgogne, ne pouvant se faire reconnoître en sa qualité, fut obligé de mettre le siège devant le château de Dijon : la Planchette qui y commandoit pour le prince de Condé, fit tirer pendant plusieurs jours le canon des tours sur la ville, y jeta des bombes et des grenades qui causèrent beaucoup de dégâts ; mais une mine que le duc d’Épernon fit jouer sous la tour de Notre-Dame, força les assiégés à capituler le 8 décembre 1651.

Ces événemens dont la ville étoit toujours la victime, firent solliciter plusieurs fois par la Mairie, les Élus et le

    pour les sciences et les beaux-arts ne le cédoit point à ses talens militaires ; Chantilly devint à la paix, le rendez-vous des Corneille, Racine et Boileau, des Bossuet, Bourdaloue, et autres grands hommes du siècle de Louis XIV, qui rendoient hommage à la grandeur de son génie. Condé étoit très attaché à sa religion, et voulut à sa mort, (1685) en donner une déclaration formelle.