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Fourmorot, jadis l’une des portes de la ville, mais qui ayant été murée en 1513, ne fut point rouverte. Dijon avoit dix-huit tours sur ses remparts à l’époque du siège des Suisses : c’étoient celles de Rennes, Saint-Georges, Charlieu, Saint-Philibert, en allant de la porte Guillaume à la porte d’Ouche ; suivoient les tours quarrée, Nanxion, Fondoire, Saint-André, la tour St Pierre, encore existante, et celle de la Bussière : depuis la Porte-neuve, on trouvoit les tours Saint-Antoine et Saint-Michel, rouge, du Quarteau ; et après celle Saint-Nicolas, les tours Bouchefol, la Tremouille et Poinsard bourgeoise, du nom d’un maire de Dijon au XIV.e siècle.

Fortifications.Les Fortifications que vous avez remarquées, datent du XIII.e siècle : les incendies de 1137 et 1227 ayant réduit en cendres une grande partie de la ville et de ses faubourgs, on entoura Dijon d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande que la précédente ; elle ne fut achevée que