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cœur seul ; j’étais au centre de cette ombre dont Gabrielle, avec ses yeux clairs, essayait vainement de promener une tache sur sa vie. Puis # se haussa, précoce, achevé, le parterre où gla— t nait Gabrielle : remplissant les vases, les fleurs G qu’elle-aurait eues dans quelques jours ; sur les ’meubles, les livres qu’elle lirait le mois prochain ; aux murs, ce qu’elle aimerait et acquerrait peu à peu au cours de sa vie entière, un portrait de Poussin, des fresques grecques, des primeurs encore pour elle. Dès qu’Hélène parut, elle se sentit indiscrète : toutes les deux J minutes elle se levait pour prendre congé, et notre première entrevue se passa à tenir entre nous cette ombre vacillante et petite. Elle ne devait plus être désormais qu’un bouffon turbulent et maladroit, pinçant, mordant ou jouant les chansons à la mode sur un peigne entouré de papier de soie. Elle ne prenait plus part au bavardage, abandonnait définitivement l’inceste à l’Irlande, la folie incendiaire. aux bourgeois ; on sentait qu’elle n’avait plus 4 que de minuscules pensées, mais précises.", et, [ q ce premier jour justement, ainsi que l’on désire Y Q parfois interroger le chien, le chat qui vous voit î aux genoux d’une amie, je désirais savoir quelles, c c. U î