Page:Giraudoux - Simon le pathétique.djvu/56

Cette page n’a pas encore été corrigée

A8 l amen nt urntriqui

journal, on notait mes repas, mes travaux. A tour de rôle, il invitait, pour me les présenter, les hommes d’État. Il organisa pour moi le diner des * ministres malhonnêtes, des ministres sots, et 5 celui des néfastes, dont chaque assistant avait, N p avec la meilleure volonté, perdu une administration. Il me montra le monde politique tel qu’il’serait plus tard, distribue dans ses treize cercles. Si bien que George Duchâtelot, pré- ’ silent du conseil, me réclama un jour comme chef de cabinet. Bolny céda à contre#coeur. -·— Je perds un fils, dit-il. ’r

l, On savait, d’après l’expérience du neveu, qu’il e supportait assez bien cette épreuve. A Libre de tout souci, je voulus alors retrouver, au milieu de mes amis et de mes maîtres, la place que j’avais quittée voilà quatre ans. Mes maîtres m’avaient abandonné ; ils ne me répondirent que par des formules : Nous vous suivons, · A affirmaient-ils, nous nous réjouissons de vos · succès, nous applaudissons à votre rapide carrière". En somme, ils ne parlaient que d’eux, y et ne me prièrent même pas à déjeuner alors que je pensais encore valables leurs invitations répétées d’autrefois. Même accueil chez les p mallœs’l"° le P’ëYêÃS’P’¤’§ 99’ ? ! !l¥$ » °ll’—î’F °’ ?’ ?”’