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am ’ ’ ’amen n mrntjugz, J’avais voyagé ; j’étais en vacances. Vous n’en aviez que plus de temps. Je perdais le goût d’颠!’îl’6. ~ t — A votre meilleure amie ? Pour confondre cette mauvaise foi, il m’eût suffi d’appele1· une seconde à mon secours cette y Peur et cet Entétement qui s’étaient aperçus hier, dans leurs autos, à Malakot !". Je n’osai pas. ’ — Mais vous, Anne ? à — Ne vous ai-je pas écrit ? Non ? C’est bien p possible. ’ à -··— Comment avez-vous passé ces trois mois ? ’ — Que faire en vacances ? J’ai lu, j’ai voyagé. J Puis, prise d’un remords, comme si elle devait soudain me rendre le compte des moindres mi- J nutes, et donnant pour un motif secret je ne sais · quelle importance aux rivières : — Je suis allée à Nogent, pas Nogent-sur-Marne, Nogent-sur-Seine. A Châtillon, pas sur L la Seine, cette fois, mais dans le Berry, à Châtillon-sur-Indre. Puis à Hérisson, sur l’Aumance. L’Aumanoe niest pas comme leiClain, elle est y aussi claire qu’il est noir, aussi plate qu’il est profond. Je suis resté aussi cinq jours à Valençay. Six jours plutôt, et sept nuits. J’y suis reve-