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villages, puis reconnut les routes, puis m’an- à J ô nonça d’avance les sentiers, puis me dit le surnom de chaque paysanne. Elle sautait de la fenêtre à la fenêtre opposée et reliait les fragments épars de son pays. Elle montait sur ma banquette. Je l’appelais écureuil. Elle descendait pour protester. Que pouvait-il y avoir de commun entre elle et Pécureuil, une bête rousse, qui vit de noix ? ·

Elle arrivait. Ses amies, postée au point extrême du quai pour la voir plus tôt, de plus J loin, devaient maintenant courir après nous. — Lykital Lysotal Lilika ! criaient-elles. Pour un seul nom de départ, que de noms d’arrivée Le nom légué par elle avait vécu dans chaque mémoire une vie différente : là s’était amollî, là durci, là avait fleuri. Je dus descendre ; je fus présenté à toutes. Bientôt ce ne fut plus Lyzica, Pamie chérie, qu’on recevait : c’était moi, Pinconnu, qu’on embarquait pour toujours, et, ’ Lyzica monta sur le marchepied, m’avoua en rougissant qu’elle était bien un’écureuil, me caressa la main, — une J chatte l.. — et de ce côté aussi du quai, le cortège, m’accompagnant, alla jusqu’à l’extrême pierre. ¤·>¤<><·= P¤î¤·= » rer. <r1ic9·2.§ 9î* » vers le rreai