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gnet je m’amusais à détacher son sac, elle se leva. Elle resta debout, les yeux à demi fermés, la tête courbée sous le plafond trop bas, J secouée par le train. Je la conj urais de s’asseoir, nous avions encore dix minutes. Chaque cahot la jetait vers moi, elle se retenait aux courroies. Les bras ainsi levés, elle semblait traînée par un cheval, par un ballon. Je souiïrais de cette vue inutile. J’allais la soulever, Passeoir, quand elle dit :

— Regardez-moi, Simon !

La regarder ? C’est vers Phorizon que se tournèrent mes regards, tant cette voix était lointaine De ce moment je prévis tout, je m’attendis à tout. La regarder ? Voûte, lâche, au contraire, je me détournai ; je goûtai, comme mon dernier moment, une suprême seconde de campagne, de verdure. Je me donnai encore

une seconde pour ne pas penser, pour être heureux. Sur mes yeux se fixèrent une prairie et trois grands arbres, une maison rouge avec des lettres d’or qui disaient Gallina, une table verte. Ils y sont encore... On pourra reè trouver l’endroit. ’

— Je vous en supplie ! Il faut que je parle ! Je baissai la tète davantage. Le train passait