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W il VÉRIlI’ABLE HISTOIRE D’HÉLÈNl II’] lui supposait un secret, comme au moindre de ses hommes, et s’entêtait à le découvrir. Dieu resr pirait. Sa création pouvait donc, enfin, être sans L secret : elle’était ainsi, au fond, parce’qu’elle n’était pas autrement. Ne parlons pas des orages, un peu fréquents cette année-là, · il g Pavouait. Mais qu’aurait-il pu mettre à la place des ruisseaux, des arbres ? Des platanes, surtout, qui haussaient l’été —’ll¤11’héSlt&ll· pas à ~ reprendre mes paroles même — au niveau des inansardes ?

’ J’appris à Hélène à ne plus brouiller ses désirs, ï ses vertus, à n’avoir plus pour âme une masse confuse. Chaque semaine, comme on retire d’une tapisserie qu’on défait, pour un futur travail, les fils de même couleur, j’obligeai Hélène à n’avoir qu’un seul sentiment, qu’un seul travail. Chaque muscle de son cœur s’exerça ainsi, solitaire, dans huit jours de soleil. ’

Semaine de Nous étions décidés soudain à H’Pammà ne plus laisser sans nouvelles, à ne plus négliger une année entière nos meilleurs u amis. Hélène fit son testament, j’ouvris le mien. à C’est dans mon testament que j’avais classé