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l mo’mmm un pxrnimgun ’ — Vous me détestez, dit-elle. Vous avez un secret à propos du temps. Vous riez chaque fois que j’en parle. —î E La détester ? Ne pas songer en souriant, l’émoi 1 ’dans l’âme, à son fiancé rôti, à son père déca-W pite, par ce soleil ? Nous t’aimions, Frauken, qui sais toutes les langues, qui peux chaperonner un fiancé flamand et sa fiancée polonaise. Mais qui ignorés le mal et permets tout. — Puis-je prendre les mains de Gabrielle, Frauken ? — Mais, monsieur Simon, pourquoi pas ? ’ — Puis-je lui dire un mot à l’oreille ? Est-ce mal ? ’ — Parlez touthaut. Jeme bouche les miennes. — Tournez-vous, Frauken ! Je veux presser Gabrielle sur mon cœur, sur ma poitrine. — Votre cœur ! Votre poitrine ! Mais, malgré elle, elle s’était tournée. Nous prenions chacun une de ses mains pour la ramener face à nous. Son bavardage nous gênait ·· si peu ! Nous laissions son cerveau modeste, ’ comme une montre qu’on fait sonner, nous indiquer en gros ce que nous aurions pensé, si la pensée ne nous eût point trahis.