logis du commandant Gérard, qui a envie de se fiancer :
Fasse qu’il prenne bientôt femme
Car, Apollon,
Je prépare l’épithalame
D’Épitalon,
Je l’attriste en soutenant que c’est encore un éloge et pas une épigramme… Mais voici Aspach. Je m’arrête avec les secrétaires dans une grande ferme en bordure de la route et nous nous offrons, pour la première fois, le luxe de voir défiler notre régiment. Les quatre hommes de tête, le visage de chaque compagnie, me font un signe d’entente, à part la compagnie des oignons, qui tout entière me sourit.
Enfin une femme ! Jusqu’à ce jour, — nous n’avons traversé d’ailleurs que des villages ou des fermes — de vieilles paysannes seulement et des gamines, celles qui meurent en garnissant des lampes, celles vêtues de pilou. Jamais ces grands yeux bleus, ou noirs, ou fauves, jamais ces hanches libres, ces ombres sur des pommettes veloutées qui nous donnaient, pendant les manœuvres, dès les faubourgs, l’impression de