ple, elle ne nous empêcherait pas de nous embrasser.
Et la guerre, petite Ondine ?
Justement. Je serai à la guerre avec toi. Nous serions le chevalier à deux visages. L’ennemi fuirait. Nous serions célèbres e l’appelle, n’est-ce pas ?
Et la mort ?
Justement. On ne pourrait délier la ceinture. J’ai tout prévu ; tu verras comme je serai discrète. Je boucherai mes oreilles, mes yeux. Tu ne t’apercevras pas que je suis soudée à toi… Je l’appelle ?
Non. Nous allons d’abord essayer comme cela, Ondine. Après nous verrons… Tu n’as pas peur pour cette nuit ?
Si… Si tu ne crois pas que je vois ce que tu penses… Évidemment, penses-tu, elle a raison, et je la tiendrai serrée toute la journée et toute la nuit, mais de temps en temps, une seconde, je la quitterai pour prendre l’air, pour jouer aux dés…