On se fait moins de mal en se frottant qu’en ne se voyant pas ?
Où veux-tu en venir, petite Ondine ?
Ô Hans, écoute-moi. Je connais quelqu’un qui pourrait nous unir pour toujours, quelqu’un de très puissant, qui ferait que nous serions soudés l’un à l’autre comme le sont certains jumeaux, veux-tu que je l’appelle ?
Et nos bras, Ondine, tu les comptes pour rien ?
Les bras des hommes leur servent surtout à se dégager. Oh non, plus j’y pense, plus je vois que c’est le seul moyen pour que mari et femme ne soient pas à la merci d’une envie, d’une humeur. L’ami qui nous unira est là. Il acceptera. Tu n’as qu’un mot à dire !
Est-ce que tes fameux chiens de mer sont soudés ?
C’est vrai. Mais eux ne vont pas dans le monde. Ce serait une ceinture de chair qui nous tiendrait à la taille. J’y ai pensé. Elle serait sou-