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Scène troisième

LES MÊMES. ONDINE.
ONDINE, de la porte, où elle est restée immobile.

Comme vous êtes beau !

AUGUSTE

Que dis-tu, petite effrontée ?

ONDINE

Je dis : comme il est beau !

AUGUSTE

C’est notre fille, seigneur. Elle n’a pas d’usage.

ONDINE

Je dis que je suis bien heureuse de savoir que les hommes sont aussi beaux… Mon cœur n’en bat plus !…

AUGUSTE

Vas-tu te taire !

ONDINE

J’en frissonne !