loin, et parfois avec un accent terrible… Le cerf, sur la pureté, le sanglier sur le dédain des biens de la terre… ET c’est d’ailleurs toujours le vieux mâle qui vous parle. Il y a derrière lui de petites faonnes ravissantes, des amours de petites laies… Non, c’est toujours le dix cors ou le solitaire qui vous sermonne.
Il y a les oiseaux ?
Les oiseaux ne vous répondent pas. J’ai été bien déçu avec les oiseaux. Ils récitent au chevalier la même litanie : sur les méfaits du mensonge. J’essaye de les intéresser. Je leur demande comment ils vont, si l’année est bonne pour la mue ou la ponte, si c’est fatiguant de couver. Rien à faire. Ils ne daignent.
Cela m’étonne de l’alouette, seigneur… L’alouette doit aimer se confier.
Le hausse-col du chevalier lui interdit de parler aux alouettes.
Mais alors, qui a bien pu vous pousser dans cette région, d’où si peu sont revenus…
