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Scène deuxième
LE CHEVALIER. AUGUSTE. EUGÉNIE.
LE CHEVALIER, cognant les talons.
Rater Hans von Wittenstein zu Wittentstein.
AUGUSTE
On m’appelle Auguste.
LE CHEVALIER
Je me suis permis de mettre mon cheval dans votre grange. Le cheval, comme chacun sait, est la part la plus importante du chevalier.
AUGUSTE
Je vais le bouchonner, seigneur.
LE CHEVALIER
C’est fait. Merci. Je le bouchonne moi-même, à l’ardennaise. Ici, vous les bouchonnez à la souabe. Vous prenez le crin à contresens. Il devient terne. Surtout chez les rouans… Je peux m’asseoir ?
AUGUSTE
Vous êtes chez vous, seigneur.