Page:Giraudoux - Ondine.djvu/182

Cette page n’a pas encore été corrigée
172
JEAN GIRAUDOUX

UNE ONDINE

Mais une croix vite se brise…

UNE ONDINE

L’ivoire au voleur est de prise…

SALAMMBÔ, chantant.
Le soir est frais. J’en suis surprise.
MATHO, chantant.
Étale ce zaïmph sur toi !
LE ROI DES ONDINS

C’est pourquoi, mes filles ondines,
Sur ces épaules enfantines
D’un index qui mord comme poix
Je dessine narval et croix.

SALAMMBO, chantant.

Enfin je l’ai !

MATHO, chantant.

Enfin je l’ai ! Oui, moi ?

SALAMMBO, chantant.

Enfin je l’ai ! Oui, moi ? Le voile de Tanit !

MATHO, chantant.

de Tanit ! Ah ! Tout se dévoile !

LE ROI DES ONDINS

J’ajoute en chiffres transparents
L’initiale des parents