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ONDINE

ONDINE

Mais moi, chéri, moi !… Tu aurais besoin des leçons du chambellan, Hans. Ne sois pas nerveux. Imite-moi. Le tonnerre ni le déluge ne chasseront plus ce sourire de mes lèvres.

L’illusionniste est venu près d’elle. Elle reconnaît son oncle.
ONDINE, à voix basse.

Te voilà ? Pourquoi ce déguisement ? Quel méfait prépares-tu ?

L’ILLUSIONNISTE

Tu le verras. C’est pour ton bien. Pardon si je te parais importun.

ONDINE

À une condition, je te pardonne.

L’ILLUSIONNISTE

Je t’écoute.

ONDINE

Ô mon oncle ! J’ai besoin de mon calme ! Accorde-moi, pour cette fête seulement, de ne pas voir ce que les autres pensent. On y perd toujours !

L’ILLUSIONNISTE

Qu’est-ce que je pense ?