Non. Son cœur bat. À côté du mien, j’ai besoin en cette minute de ce petit cœur.
Quel est votre secret ? Avouez-le !
Voilà… Vous l’avez tué.
Pardon, Bertha !
Mon secret, Hans ? Mon secret et ma faute ?
Je pensais que vous l’aviez compris. C’est que j’ai cru à la gloire. Pas à la mienne. À celle de l’homme que j’aimais, que j’avais choisi depuis l’enfance, que j’ai attiré un soir sous le chêne où petite fille j’avais gravé son nom… Le nom aussi grandissait chaque année… J’ai cru qu’une femme n’était pas le guide qui vous mène au repas, au repos, au sommeil, mais le page qui rabat sur le vrai chasseur tout ce que le monde contient d’indomptable et d’insaisissabie. Je me sentais de force à rabattre sur vous la licorne, le dragon, et jusqu’à la mort. Je suis brune. J’ai cru que dans cette forêt mon fiancé serait dans ma lumière, que dans chaque ombre