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FONTRANGES AU NIAGARA

nir de l’enfant assourdi, de sa mission présente, lui revint, mais il n’insista pas. Il suffisait d’une indication beaucoup plus faible des voies de la Providence pour amener Fontranges à se résigner à la réalité. La forme du refus divin était d’ailleurs si parfaite qu’elle avait une valeur moins de tyrannie que d’absolution. Fontranges revint vers la maison, prêt à accepter son nouveau deuil. Devant les animaux souffrants, mourants, il avait le

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