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FONTRANGES AU NIAGARA

glacées, mais les courants se sentaient saisir soudain d’une sorte de mort par leur surface même, et une force plus fatale que les dérivements des usines diminuait déjà le débit des cascades. Devant Fontranges, il ne restait déjà plus rien de la masse des eaux mortes, toutes prises, et il ne voyait que les eaux du courant central, vives et sacrées, terriblement claires aujourd’hui, car la poussière en devenait glace avant de monter en fumée. Le souve-

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