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FONTRANGES AU NIAGARA

pas compris et qui ne l’eût pas compris. Comme toutes ces questions précises juraient avec cet espéranto qu’est la mort. Discuter de funérailles dans une langue qui n’était pas celle du défunt, semblait d’ailleurs à Fontranges un sacrilège. Il décida de donner à ces gens une leçon.

— Pardonnez. Votre fils est mort, je crois… demandait la voix.

— Mais pas du tout, répondait Fontranges.

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