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par des compromissions, comme il convient aux hommes… Personne ne nous voit plus… Dérobons-nous aux lois fatales… Tu es là, Amphitryon ?

Amphitryon ouvre la petite porte.

AMPHITRYON. — Je suis là, Alcmène.

ALCMÈNE. — Remercie Jupiter, chéri. Il tient à me remettre lui-même intacte entre tes mains.

AMPHITRYON. — Les dieux seuls ont de ces attentions.

ALCMÈNE. — Il voulait nous éprouver ! Il demande seulement que nous ayons un fils.

AMPHITRYON. — Nous l’aurons dans neuf mois, Seigneur, je vous le jure !

ALCMÈNE. — Et nous vous promettons de l’appeler Hercule, puisque vous aimez ce nom. Ce sera un petit garçon doux et sage.