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SOSIE. — Comme toute l’armée, demande au trompette.

LE TROMPETTE. — Et je vous prie de croire que tous se réjouissent. Soldats et officiers ne peuvent attribuer qu’à cet heureux événement notre victoire rapide. Pas un tué, Madame, et les chevaux eux-mêmes n’ont été blessés qu’à la jambe gauche. Seul Amphitryon ne savait rien encore, mais, grâce à ces voix célestes, il doit être maintenant averti.

ECCLISSÉ. — Amphitryon a pu entendre les voix, de la plaine ?

LE TROMPETTE. — On n’en perd pas un mot. La foule est massée au pied du palais et nous avons écouté avec elle. C’est assez impressionnant. Il vient d’y avoir surtout un petit combat entre votre futur jeune maître et un monstre à tête de taureau qui nous a tenus pantelants. Hercule s’en est