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embrassant sur la joue — Voilà !
ALCMÈNE. — Tu manques de parole, suis-je chauve pour toi ?
AMPHITRYON, l’embrassant sur les lèvres — Voilà… Et maintenant, je t’emporte…
ALCMÈNE. — Une minute ! Rejoins-moi dans une minute ! Dès que je t’appelle, mon amant !
Elle entre dans la chambre. Amphitryon reste seul.
AMPHITRYON. — Quelle épouse charmante ! Comme la vie est douce qui s’écoule ainsi sans jalousie et sans risque, et doux ce bonheur bourgeois que n’effleure ni l’intrigue, ni la concupiscence. Que je regagne le palais à l’aurore ou au crépuscule, je n’y découvre que ce que j’y cache et je n’y surprends que le calme… Je peux venir, Alcmène ?… Elle ne répond pas :