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MARIE STUART

Le front meurtri sous une invisible couronne,
La reine encore enfant, veuve d’un jeune amour,
Pleure l’ordre reçu de quitter cette cour
Si fine et si féline où son printemps fleuronne.

Là-bas, qui dénouera ses cheveux embrasés ?
Qui sera sa patrie ardente ? Quelle ivresse
Lui verseront la haine et le ciel sans caresse
De ce peuple rigide, ennemi des baisers ?