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TABLEAU ANONYME

Pour illustrer une heure obscène
Avec mon pinceau libertin,
Je caresse une œuvre malsaine :
Le tableau d’un cœur enfantin.

C’est une salle aux murs funèbres
Où, sous le vol mou des hibous,
Noires éponges, les ténèbres
Boivent les pleurs des flambeaux roux.