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L’HORLOGE

L’horloge de rancœur, depuis combien d’années ! A coups retentissants, hostiles et brutaux, Découpe en souvenirs mes amours condamnées Avec son balancier hérissé de couteaux.

J’entends le poids cruel martyriser la chaîne,
Le bois fendu se plaindre, et le couteau pressé
Assassiner déjà ma volupté prochaine,
Rouge encore du sang de mon bonheur passé.