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LE MORT VIVANT

Bien loin des pleurs appris, de la douleur vulgaire,
Muré dans le silence obscur de mon caveau,
Je cherche avidement tes lèvres de naguère
En m’arrachant des vœux pour ton bonheur nouveau.

Le cher parfum de ta présence évanouie
Me caresse le front de baisers mensongers...
Mon Dieu ! servez longtemps sa grâce épanouie,
Et soyez lui clément parmi les étrangers !