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PARODIE

Tes yeux, tes chers yeux bleus étoilés d’or naïf,
Tes yeux aux longs reflets limpides, où furtif
Et si vague, parmi de pieuses pensées
Au rythme de ton cœur ingénu cadencées,
Parfois s’allume un feu follet malicieux,
Tes yeux, portes d’azur ouvertes sur les cieux,
M’évoquent, dans un clair et fervent paysage
Où du soleil récent fleurit le frais visage,
Une procession de vierges et d’enfants
Qui, tremblants, avec des regards de jeunes faons,