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Charles Dickens ; — M. Guizot ; — Thackeray ; — Les jeunes gens de Platon ; — Saint-Simon ; — Mme de La Fayette ; — M. Michelet ; — M. Troplong et M. de Montalembert. — La 2me édition (mars 1866) comprend, outre une Préface nouvelle, datée de mars 1866, et qui a été conservée dans toutes les éditions ultérieures, les 10 morceaux suivants : Fléchier ; — Stendhal ; — M. Guizot ; — C. Selden ; — Xénophon ; — M. Michelet ; — Platon ; — Saint-Simon ; — Mme de La Fayette ; — M. Troplong et M. de Montalembert. — Dans la 3me édition (1874, xxxii-460 p.), les études sur Stendhal et sur C. Selden ont disparu, et ont été remplacées par d’autres sur Mme d’Aulnoy, — l’Ecole des beaux-arts et les beaux-arts en France, — Sainte Odile et Iphigénie en Tauride, — l’Opinion en Allemagne et les conditions de la paix. — La 4me édition (1882, 489 p.), l’édition définitive, comprend en outre une étude sur Gleyre. — 6me édition (1894, xxxii-492 p.). — En 1896, le volume avait atteint la 7me édition.

Les Essais de critique et d’histoire ont été traduits, assez médiocrement d’ailleurs, en allemand, avec une Préface de Georges Brandes : Hippolyte Taine, Studien zur Kritik und Geschichte. Autorisierte Übersetzung von P. Kühn und A. Aall. Mit einem Vorwort von Georg Brandes. Paris, Leipzig, München, 1898, A. Langen. xxvii-551 p. in-8o. — Cette traduction comprend les morceaux qui ont été recueillis dans les éditions actuelles des Essais, des Nouveaux Essais et des Derniers Essais de critique et d’histoire.

1858 (3 février.) — Balzac : la Vie et le caractère de Balzac (Débats). article.

(4 février.) — Balzac : l’Esprit de Balzac (Id.), ibid.

(5 février.) — Balzac : le Style de Balzac (Id.), ibid.

(23 février.) — Balzac : le Monde de Balzac (Id.), ibid. (25 février.) — Balzac : les Grands personnages (Id.), ibid.

(3 mars.) — Balzac : la Philosophie de Balzac (Id.), ibid.

Ces six articles ont été recueillis dans les Nouveaux Essais de critique et d’histoire (1re éd., 1865, et sqq.).

    de phrases plus enroulées, capables de se tempérer et de s’atténuer les unes les autres, de mots plus spéciaux, traînant avec eux un long cortège d’alliances et de souvenirs. Il faudrait moins le lire que le goûter : ce serait un de ces parfums composés et précieux où l’on respire à la fois vingt essences choisies et adoucies par leur mutuel accord. En décrivant le genre, j’ai décrit l’homme. Le lecteur a nommé M. Sainte-Beuve ; mais le genre n’appartient qu’à l’homme, et on ne peut imposer à personne la maladresse ou l’impertinence de l’imiter. » (P. x-xi.) — Connaît-on beaucoup d’écrivains qui fussent capables d’assez d’abnégation littéraire pour sacrifier une telle page ?