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Hachette, 1861) est précédée de ces deux lignes d’Avertissement : « Ce livre, comme le Voyage aux Pyrénées, a été refondu et récrit presque en entier. » Le titre est modifié (La Fontaine et ses fables), et restera désormais tel dans toutes les éditions ultérieures. — La 6me édition (1 vol. in-16, vi-351 p., Paris, Hachette, 1875), comprend en outre une Préface de deux pages, celle-là même qui figure dans les éditions actuelles, et qui peut-être figurait déjà dans la 4me et la 5me éditions, lesquelles ne se trouvent pas à la Bibliothèque nationale : aucun autre changement par rapport à la 3me édition. — 7me édition (1879). — 8me édition (1881). — 9me édition (1883). — En 1899, l’ouvrage était parvenu à la 14me édition. Toutes ces éditions reproduisent la 6me[1].

1853 (Mai.) — De personis platonicis commentationem scripsit H. Taine ad doctoris gradum promovendum. Parisiis, apud Vam Joubert bibliopolam. Via dicta des Grès, N° 14 (1 vol. in-8o, 1853, 86 p.) [2].

N’a pas été rééditée. Mais la substance en a en partie passé dans l’article sur les Jeunes gens de Platon (v. plus bas). L’ouvrage est dédié à M. Durand, professeur de rhétorique au lycée Bonaparte. En voici la table des matières : Præfatio. — Caput 1. De adolescentibus. — II. De senioribus. — III. De sophistis. — IV. De philosophis. — V. De Socrate. — Epilogus.

1855 (1er février.) — Caractères de La Bruyère (Revue de l’Instruction publique).

Recueilli dans les Nouveaux essais de critique et d’histoire (1re édition, 1865, et sqq.) sous le titre : La Bruyère [3].

* (15 février.) — Histoire de la Floride contenant les trois voyages

  1. Rien de plus variable, m’a-t-il été assuré, que le tirage des diverses éditions des ouvrages de Taine.
  2. Taine a soutenu ses deux thèses le 30 mai 1853.
  3. Disons ici, une fois pour toutes, que tous, ou presque tous les articles. — il faut pourtant faire exception pour celui-ci sur La Bruyère, — que Taine a d’abord publiés dans des journaux ou revues, et qu’il a ensuite recueillis en volume, ont été soigneusement retouchés et corrigés, en passant du journal dans le livre. Personne n’a fait avec plus de conscience et de scrupules que Taine son métier d’écrivain. Ces retouches et ces corrections mériteraient une étude approfondie : elles nous apprendraient plus de choses qu’on ne croit peut-être sur l’histoire des idées et du style de l’auteur de la Littérature anglaise.