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Psyché
Si ta Psyché soupire, il faut lui pardonner.
Elle étreint son Désir, mais sa chair amoureuse
Regrette de n’avoir plus rien à lui donner.
Si je soupire ainsi, c’est d’être trop heureuse…
Tu soupires aussi : serais-tu malheureux ?
Éros
Pardonne, ô ma Psyché ! ô belle désireuse !
Ces soupirs exhalés par un homme amoureux.
Car dans l’accablement de son ivresse heureuse,
Quelque reconnaissant que puisse être le cœur,
Le plaisir trop profond ressemble à la douleur !
Chère âme ! Il se fait tard : la douce nuit s’achève.
Écoute ! C’est le coq qui chante…
Psyché
C’est Pan qui poursuit une nymphe… ou bien encor
C’est Diane et ses chiens qui passent, c’est le cor !