Page:Giraud - Éros et Psyché, Lamertin.djvu/35

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
La mère

Ô ma fille !

Les deux sœurs

Ô ma fille !Ô ma sœur !

La vieille servante

Ô ma fille ! Ô ma sœur !Ah ! quel cœur desséché
Ne fondrait à l’aspect d’une telle infortune !

Le père

Ô ma fille !

La mère

Ô ma fille !Ô ma fille !

Les deux sœurs

Ô ma fille ! Ô ma fille !Ô ma sœur !
(Ils entrent dans la maison.)

La vieille servante

Ô ma fille ! Ô ma fille ! Ô ma sœur !Ô Psyché !

Le prêtre

Devant cette douleur la vôtre est importune.
Taisez-vous ! Le silence est l’hommage pieux
Que l’homme pur doit rendre aux victimes des Dieux !