On a dit à l’auteur :
— Il n’est pas convenable pour vous de publier un livre où la passion joue un si grand rôle ; ce chapitre n’est pas nécessaire, supprimez-le.
Et l’Auteur timide a retranché ce second chapitre
Il y avait encore dans ces pages deux pièces de vers.
L’une était une satire.
L’autre une élégie.
On a trouvé la satire trop mordante.
On a trouvé l’élégie trop triste, trop intime.
L’Auteur les a sacrifiées… mais il est resté avec cette conviction : qu’une femme qui vit dans le monde ne doit pas écrire, puisqu’on ne lui permet de publier un livre qu’autant qu’il est parfaitement insignifiant.
Heureusement celui-ci contient une lettre de M. de Chateaubriand, — un billet de Béranger, — des vers de Lamartine ; — il a pour patron M. de Balzac : tout cela peut bien lui servir de pièces justificatives.