En disant ces mots, M. Poirceau examinait Tancrède de la tête aux pieds ; il semblait ébloui d’admiration.
— Y a-t-il longtemps, ajouta-t-il, que vous êtes à Paris ?
— Deux jours.
— C’est la première fois que vous y venez ?
— Non, monsieur. J’ai commencé mes études au collège Henri IV, et je n’ai quitté Paris que depuis cinq ans.
— Vous êtes resté en province ?
— À Genève, chez un de mes oncles, M. Loindet.
— M. Loindet est votre oncle ? Eh ! mais je le connais beaucoup ; il avait une sœur bien belle : serait-ce votre mère ?
— Oui, monsieur.
Ah ! sans doute, je trouve une ressemblance… Je me disais aussi, cette figure ne m’est pas inconnue.
— Bien ! pensa Tancrède, voilà encore ma figure qui fait son effet.
M. Poirceau continua :
— Je l’ai connue bien jeune, votre mère ; elle