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III


La gloire planait sur nos camps. Lebrun. —


Combien d’hommes de cœur, de ces âmes puissantes
Où couve tout un avenir,
Au sein d’un peuple libre, étincelles dormantes,
N’attendaient qu’un choc pour jaillir !
Hoche, Joubert, Dessaix, Valhubert, la patrie,
Brûlant vos cœurs, armant vos bras,
De son regard de feu mûrit votre génie
Sous la mitraille des combats.
Gloire à vous ! car alors qu’une ligue ennemie
Déployait son pâle étendard ;