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Qu’il étouffe en ses bras les serpents dont la haine
Avait entouré son berceau.
Il bégaye, — et sentant leur trône qui vacille,
Les rois pâlissent sous leur dais ;
Il marche, — et d’un seul pas il broie une Bastille,
D’un pas, il écrase un palais !…
Et quand d’un souffle, ô rois, le vent de sa colère
Fait voler un trône en éclats,
Vous croyez, arracher cet Anthée à la terre
Pouvoir le briser dans vos bras !…
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Eh bien !… que leur orgueil lui forge des entraves,
Qu’ils rêvent à river ses fers !…