Page:Girard - Sisyphe, iambes, 1850.djvu/67

Cette page a été validée par deux contributeurs.

 
Donnez donc ! l’indigent que le bienfait console
Cherchera dans son cœur la plus douce parole
 Pour vous louer et vous bénir !
Donnez ! et vous verrez la vieillesse et l’enfance
Dont vos secours auront allégé la souffrance,
 Dans vos rêves se réunir.

Donnez !… riches, d’ailleurs le pauvre est votre frère !
Celui que, chaque soir, vous nommez votre Père
 N’est-il pas le père de tous ?
Le Prophète divin, celui dont le calvaire
Étendit les deux bras pour qu’il bénît la terre,
 Est mort pour lui… comme pour vous.