Page:Girard - Sisyphe, iambes, 1850.djvu/65

Cette page a été validée par deux contributeurs.


IV


Donnez semblable à ce nuage,
Qui formé des eaux du rivage,
Retombe en flots purs et féconds ;
Trésor qu’un divin souffle enlève
Vers le ciel, l’aumône s’élève
Pour redescendre sur nos fronts.

— Hypolyte Lucas. —

 
Vous, Mesdames, ô vous dont la tendre magie
Dore notre bonheur et charme notre vie,
 Enchanteresses aux doux yeux ;
Quittez parfois, quittez votre splendide sphère,
Et descendez semer, au seuil de la chaumière,
 Le grain que l’on récolte aux cieux.

Dieu met dans votre voix de suaves dyctames ;
Lisez en votre cœur, votre tâche est, ô femmes,
 De secourir et consoler ;