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II


Il est si doux de rêver en silence
Aux larmes qu’on a pu tarir !

— Édouard Turquety. —

 
Vous l’avez bien compris ; vous êtes accourues,
Femmes au front candide et vierges ingénues,
 Âmes ardentes, tendres cœurs !
Oui, c’est la charité qui, sur ces bancs, déploie
Ce frais cercle d’atours, de blondes et de soie,
 Ce riant parterre de fleurs.

Car nos chants, loin d’aller irriter la misère,
Auront, pour tout écho, les vœux et la prière
 Qu’exhale un cœur reconnaissant.