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déferlaient sur elles-mêmes que pour se soulever de nouveau et rouler plus menaçantes.

La goëlette, à sec de voiles, fuyait devant le temps. Elle parut d’abord ne pas s’apercevoir ou ne pas s’inquiéter de la force de la mer qui la drossait sur la côte. Ce ne fut qu’arrivée à deux kilomètres environ du port, et prévenue sans doute par les cris et les signaux de nos marins, qu’elle déploya son hunier pour tâcher de prendre la bordée du large.

Il était trop tard ! En vain, serrant le vent au plus