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MARIE CALUMET.

en robe de nuit. Le compliment, lancé ainsi à la face du bon curé Flavel et de son amour de nièce, n’était pas des plus flatteurs.

Mais pour que l’on comprenne bien la valeur de cette exclamation dans la bouche de la servante du curé, je dois dire que cette dernière était d’une franchise poussée parfois jusqu’à la rudesse. Marie Calumet pensait quelque chose, elle le disait ; qu’on se fâchât ou non, c’était là la dernière de ses préoccupations.

La saloperie à Marie Calumet, ça ne lui allait pas plus que la fange aux aloses du Saint-Laurent. Aussi s’était-elle crânement mise à l’œuvre. Une heure après son arrivée au presbytère, elle endossait sa robe d’indienne caca d’oie,