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MARIE CALUMET.

— Bon ! v’là que ça m’repoigne, moé itout, murmura Narcisse en se mettant en deux, aux côtés de Marie Calumet.

Mais le mouvement avait été trop brusque. Cédant sous le choc, madame Boisvert glissa dans la flaque fumante et fétide.

— I manquait pu ainque ça !… Me v’là ben équipée à c’t’ heure… Ben sûr que c’est une punition du Ciel pour mes péchés…

Et Marie Calumet se rappela avec amertume ses distractions et son ballon.

— J’sus toute beurrée… J’en ai par-dessus la croupière et j’cré ben que j’en ai jusques dans la fossette du cou…

La lune s’était voilée de dégoût.

À voir ainsi sa femme toute maculée, Narcisse se désespérait. Il lui dit :