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MARIE CALUMET.

ne restait inactif. Sa vengeance, oh ! il la tenait sa vengeance.

Allait-il, teintant de pourpre la blancheur encore virginale des draps, transpercer d’un coup de poignard le sein que n’a pas encore maculé la main de l’homme ?

Allait-il, pour apaiser la fièvre de la jalousie, qui coule plein les veines, éclabousser les murs de la cervelle de son rival ?

Non, tout ça, c’est bon pour les romans à sensation, où l’intrigue commence par un pressement de doigts dans le boudoir parfumé d’une séduisante comtesse.

Assassiner, en voilà un jeu peu commode ! Ça vous crée des embarras à n’en plus finir. Et du reste, est-ce bien